Aménager la chambre de son enfant : les solutions pour soutenir son développement.

Article écrit par Marina Trillot

 

Lorsqu’Ambre et Camille m'ont proposé de contribuer à leur blog, j'ai tout de suite accepté ce challenge ! Je savais que cette tâche n'allait pas être simple. Ici, c'est un article qui attise ta curiosité et ébauche ta réflexion que je te propose. Il y aurait tellement à écrire que j'ai fait des choix, en pensant au parent que tu es ! Je mets mes connaissances sur le développement psychomoteur au service de l'aménagement de la chambre de l'enfant. Je ne vais pas parler d'âge d'acquisition mais plutôt des compétences à l'instant T. À toi d'observer ton enfant pour voir où il se situe et comment, en l'observant, tu vas pouvoir lui créer un espace qui l'accompagnera dans les étapes de son développement.

L'aménagement de la chambre d'un enfant est un sujet vaste puisqu'il en est question dès sa naissance. Quand et comment l'aménager ? Est-elle saine ? Est-elle adaptée au développement de mon enfant ? Bref, autant de questions que l'on se pose lorsque l'on aménage leur chambre. C'est un réel sujet que de proposer un environnement sain, dans lequel nos enfants se sentent bien et s'épanouissent.

Dans une visée écologique et économique, il est pourtant possible d'investir dans des objets qui dureront dans le temps, puisqu'ils pourront traverser les différentes étapes de son développement. Je t’invite à créer un espace conscient, qui prend en compte l'évolution de ton enfant en répondant à ses besoins. Découvre avec moi des points clés, qui te guideront dans tes choix pour aménager un véritable havre de vie pour ton petit.

 

1. Le développement de l’enfant :

Concrètement, pour aménager la chambre de ton enfant, il est important que tu comprennes ce qu'est le développement psychomoteur, ce que tu peux observer et ce que tu dois en conclure.

Le développement psychomoteur comprend 3 dimensions intimement liées et inséparables :
-        Affectif : lié aux émotions et sentiments, c'est le fait de Vouloir faire.
-        Cognitif : lié à l'acquisition des connaissances, c'est le fait de Savoir faire.
-        Sensori-moteur : lié au développement des sens et de la motricité, c'est le fait de Pouvoir faire, dans le sens d'avoir les capacités neurologiques.

Pour soutenir le développement de l'enfant, tu as besoin :
-        De donner envie à ton enfant d'explorer le monde en toute sécurité.
-        D'encourager ses essais pour qu'il persévère et trouve la solution seul.
-        D'observer ce dont il est capable pour lui proposer des expériences adaptées.

Lorsque tu aménages sa chambre, ce sont ces trois points qui sont à prendre en compte. La complexité est dans le fait, que le développement de l'enfant n'est pas linéaire. Il y a des moments de régression, de progression, mais il est néanmoins en constante évolution ! Il en va de soi que l'observation que tu vas faire, te permettra d'ajuster l'aménagement en fonction de ses besoins.

J'aime dire que si tu ne sais pas où il est en dans son développement, observe-le et observe-toi. Que passes-tu ton temps à répéter, à interdire ? C'est ce dont ton enfant a besoin d'expérimenter, là, maintenant.

 

2. Aménagement rassurant et stimulant qui évolue avec l’enfant : bien le choisir

La chambre n'est pas faite que pour dormir... c'est un espace ressource pour ton bébé, un espace qui est le SIEN. Tu peux t'y sentir bien mais le plus important c'est qu'il soit adapté aux besoins de ton enfant.

Repartons de son origine… In utéro, le sens du toucher est largement stimulé. À la naissance, le bébé se retrouve totalement dénué de limites corporelles et a donc besoin d'être contenu physiquement. Au départ, la maison de ton enfant, c'est toi, son parent. Le creux de tes bras est l'espace rassurant dans lequel il peut se laisser aller, sans crainte. Progressivement, la réassurance que tu lui offres et par sa maturation, ses limites corporelles se construisent. Il peut alors s'ouvrir au monde et agrandir son espace de sécurité.

Progressivement, c'est son lit, puis sa chambre, puis l’habitation toute entière qui devient un espace contenant et sécurisant. Sa chambre, elle, tient une place toute particulière puisse qu'il y est seul, sans toi. Elle doit donc garantir un sentiment de sécurité suffisamment fort pour y être sans toi. Pour ça, il est nécessaire de suivre les besoins de ton enfant pour ne pas être dans la sur-stimulation de ses sens. Sa chambre doit donc lui permettre de dormir, de jouer, d'explorer son corps et l'environnement en toute sécurité.

Commençons par la couleur. Tu peux mettre de la couleur dans la chambre, mais trouver une couleur durable est l’idéal. De même, si tu optes pour un papier peint… prends un papier peint et une colle la plus saine possible mais surtout… choisit un papier peint qui durera dans le temps. Pas sûr que ton enfant voudra toujours avoir une biche sur son mur lorsqu’il aura 12 ans… Dans le doute, je préconise davantage d’aller vers une application de papier peint sur 1 seul mur et choisir un papier géométrique, aux formes simples. Pour les couleurs, d’un ou des autres murs, je t’ai fait une petite sélection de 3 couleurs idéales, en t’expliquant ce que la recherche dit de chaque couleur.

Pour chacune d’elle, choisis une nuance peu soutenue :
-        Le bleu : favorise l’endormissement (éviter le turquoise par exemple).
-        Le violet : lève les angoisses et favorise le sommeil (éviter le byzantin par exemple).
-        Le rose : apaise, donne espoir (éviter le rose vif par exemple).

Je te propose d’explorer les différents espaces que tu feras évoluer avec ton enfant :
-        L’espace sommeil, détente, lecture.
-        L’espace de jeu libre.
-        L’espace de la table.
-        L’espace de jeu symbolique.
-        L’espace de rangement.

Et un espace inaccessible ? Ça c’est une question de point de vue. En tous cas, si tu décides de créer un espace où seul l’adulte peut avoir accès, fais en sorte qu’il n’y ait rien qui l’intéresse dans cet espace inaccessible. En fait, si tu mets des jeux, il sera dépendant de toi pour les atteindre. S'ils sont sous ses yeux, le risque est qu’il cherche à les prendre à tout prix.

 

3. Un espace sécure pour se détendre

Je vais te parler de son lit et de l’espace détente que tu peux créer dans sa chambre.

Cet espace doit être sécurisant. Je t’invite donc à faire en sorte que de son lit, lorsqu'il ouvre les yeux il voit la porte. Cela lui permettra d'avoir une vision claire de toute personne qui entre dans sa chambre. C'est rassurant ! Pour dormir, se sentir contenu est essentiel. Le choix du lit est donc important. Globalement la différence entre le lit à barreaux et le lit au sol réside dans le fait que le lit à barreaux va être plus contenant mais ne favorise pas l’autonomie et la motricité de ton enfant, alors que le lit au sol, va être moins contenant mais favorise l’autonomie et soutient les explorations motrices. Dans ce second cas, si ton enfant a besoin d’être davantage contenu, opte pour un ciel de lit.

Pour rappel les tours de lit sont déconseillés par la Haute Autorité de Santé (HAS) puisqu'ils augmentent le risque de mort inattendu du nourrisson. C'est un bel exemple d'objet que l'on voit partout et qui pourtant, est néfaste pour ton bébé (je te laisse aller voir les recommandations sur l'HAS). L’autre différence, non négligeable, entre ces deux types de lit, c’est sa durée d’utilisation. Un lit à barreaux ne sera pas utilisé très longtemps donc privilégie le prêt ou la seconde main. En revanche, le lit au sol peut durer très longtemps en fonction du lit que tu choisis ! C’est donc plus écologique et plus économique. Pour habiller ce lit, le choix du linge de lit, de ses vêtements et de son doudou sont primordiaux. Choisis-les de qualité pour qu’ils soient sains et tout douillets. Si ça pique, ça gratte, ça risque de perturber son sommeil.

Pour s’endormir, ton enfant a besoin de limiter les informations visuelles. Il n’est pas tout de suite capable de se dire : « bon ok, j’arrête de regarder les affiches sur mon mur, je ferme les yeux pour dormir ». Non malheureusement, il a besoin de toi au départ. L'idée est de ne pas avoir trop d'informations sur le mur dans un premier temps pour que son petit cerveau puisse accéder au sommeil plus facilement. Plus tard, tu pourras afficher à sa hauteur une photo ou un dessin réconfortant.

Je vais te donner deux autres exemples de stimulations sensorielles dont on pourrait se passer :
-        Le mobile qui tourne au-dessus de la tête de ton bébé : il détourne l'attention de ton enfant qui se focalise sur des peluches, dont il ne voit que les fesses... À toi d'en juger mais je considère que ce gadget n'est fait que pour nous, parents.
-        La peur du noir ne peut apparaitre qu'autour des 2 ans de ton enfant, donc pas besoin de petite lumière dans la chambre avant. La lumière gênera certainement ton petit bout pour s'endormir. Elle est en revanche utile pour toi quand tu viens dans sa chambre.

Cet espace du lit peut également être celui de la détente ou de la lecture. Si tu décides de dissocier sommeil et détente/lecture, voici quelques idées. Tu peux déjà faire en sorte que les livres soient accessibles et bien visibles. L'organisation de l'espace doit être clair, par exemple une caisse de livres, une petite lumière, un pouf. Varie les textures, la taille, l'épaisseur des pages des livres. Donne lui envie de venir s'y installer pour se poser. Dans cet espace, c’est l’occasion pour lui faire découvrir différentes explorations sensorielles, séparément : jeu de lumière, jeu de textures, jeu avec des sons. Proposer différentes expériences sensorielles au sein de la chambre donne accès à un large panel d'informations à ton enfant et ça, c'est chouette !

Bon, maintenant, que tu sais tout ça, à toi de trouver un équilibre entre objets, meubles et jeux qui rassasient la soif de découverte de ton petit et la diminution d'informations sensorielles pour les moments de calme et de sommeil.

 

4. Des espaces qui soutiennent la motricité, mais pas que …

Pour aménager la chambre de ton enfant en soutenant ses compétences motrices, l'objectif est de lui donner envie d'aller explorer donc de lui donner un accès libre à tout ce qui se trouve dans sa chambre. Ton enfant ne peut pas crapahuter s’il n'y a rien sur quoi il peut crapahuter. Attention tout de même ! Je ne dis pas que si tu ne lui proposes pas l'expérience, il ne passera pas les étapes motrices. Non ! En revanche, pourquoi se priver de lui proposer d'essayer encore et encore ? Si tout ce qu'il convoite est à la hauteur d'un enfant debout, pourquoi voudrait-il faire du 4 pattes ? Cela risque de l'inviter à se mettre debout avant même d'avoir fait toutes ses expériences motrices si précieuses.

Alors met à hauteur tous ses jeux et mets quelques jeux sur une hauteur qui correspond à l'étape suivante dans son développement. Par exemple: s'il est allongé sur le dos favorise le retournement en lui donnant envie d'aller voir sur le côté. S'il rampe et se déplace partout, met des petits obstacles pour lui amener une expérience en plus. Met des jeux sur un petit pouf pour qu'il ait envie d'aller voir. Si ton enfant fait du 4 pattes, met des jeux aux ras du sol, à sa hauteur et un peu plus haut pour varier les expériences. Plus tard, lorsqu'il marchera, laisser un espace libre où il n'y a rien, permet de laisser libre court à l’imagination de ton enfant.

C'est un espace dans lequel il va pouvoir vider sa boite de lego, poursuivre ses expériences motrices : sauter, rouler, danser, marcher sur une ligne, sauter sur un pied, ramper, créer obstacles associés à l'imaginaire, etc... tout autant d'expériences qu'il a besoin d'essayer pour continuer à bien grandir. L'en priver, c'est l'empêcher d'accéder à son plein potentiel.

Après l’espace libre, c’est un espace à table que je te propose de voir autrement. C'est un espace qui est propice à la rencontre avec l'autre. Seul ou à plusieurs, s'asseoir à une petite table pour regarder, dessiner ou faire semblant, c'est pour moi une pièce incontournable qui doit se retrouver quelque part dans la maison si elle n'est pas dans la chambre. Opte pour un espace où l'on peut faire le tour de la table. C'est l'occasion de jouer debout en face à face aux petites voitures par exemple. La table et la chaise permettent de nombreuses expériences motrices : passer dessus, dessous, ramper, être debout sur une hauteur plus grande, sauter, s’asseoir, se relever, etc. À toi de voir comment tu peux le laisser investir librement cette espace en respectant tes propres limites. Si ça te fait peur, trouve une alternative !

Bon je pense que tu vois l'idée. Il suffit de voir chaque objet comme l'occasion d'expérimenter corporellement une compétence motrice pour comprendre ce que tu peux mettre sur le chemin de ton enfant. Toute proposition d'expérience lui permettant de faire par lui-même est une occasion d'apprendre et de grandir.

 

5. Jouer et ranger : stimuler les compétences cognitives

Grandir, c’est aussi stimuler ses compétences cognitives, au travers du jeu et des règles de la maison, dont l’une d’elle est : ranger après avoir exploré !

Selon ses besoins du moment, il jouera tantôt aux jeux de construction, à la pâte à modeler, à la dinette, à mettre des vêtements. Il va construire des notions telles que: notion d'outils (utiliser un objet pour en obtenir un autre, comme tirer sur un drap pour attraper l'objet dessus), contenu/contenant, dedans/dehors, haut/bas. Il va expérimenter les jeux de balles avec l'autre, créer des tours de cubes, jeter, pousser, envoyer des jeux, imiter, reconnaitre les parties de son corps, dire des mots phrases puis avoir des phrases plus construites avec l'emploi du "je", chanter des chansons, accéder au jeu symbolique, et bien d'autres choses encore.

Toutes ces expériences, il va les faire de lui-même car il en a besoin pour grandir. Ce qui se jouera, c'est ta capacité à le laisser expérimenter en toute sécurité. Au travers du jeu, ton enfant va planifier, organiser ses idées, développer son langage, mémoriser. Ces expériences soutiennent son développement cognitif et nourrissent sa soif d’apprendre. Sois rassuré, jouer à la dinette ne nécessite pas d’avoir toute la panoplie de la dinette. Non, faire semblant, c'est avoir une base de jeu qui ressemble à la vraie vie, certes, mais aussi et surtout avoir de quoi créer dans son imaginaire des éléments de réalité.  

Pour être sûr de soutenir les besoins de ton enfant, mets à sa disposition le plus d'éléments possible est selon moi, LA bonne idée, pour lui permettre d'aller expérimenter et faire ce dont il a besoin, là maintenant, dans son développement. Par exemple, mettre à hauteur ses vêtements, sous-vêtements et chaussures sera l'occasion pour lui d'essayer de s'habiller et de se déshabiller seul, dans un moment plus calme où il n'est pas pressé par le temps et où au final...tu finis par l'habiller. Je t'entends d'ici me dire qu'il y aura des vêtements partout !!! OK, alors mets ses vêtements inaccessibles mais propose à sa hauteur 2 pulls - 2 tee-shirt - 2 bas - 1 slip - 1 paire de chaussettes - 1 paire de chaussures pour qu’il puisse essayer.

Passons au rangement, arfff le rangement. C'est un vaste sujet dans toutes les familles et toutes les chambres d'enfant. Dans un premier temps, pose-toi ces questions : y a-t-il de la place dans la chambre pour circuler ? Y a-t-il des jeux qu’il délaisse ?  Si tu réponds oui à l’une de ces questions, je t’invite à diminuer le nombre de jeux en accès libre. Range-les dans des boîtes, définie un nombre de boîtes que tu peux mettre à disposition et range le reste hors de sa vue. Change-les régulièrement avec son accord, en fonction de tes observations et de ses envies. Il va jouer à nouveau à ses jeux puisque l’espace est plus clair et plus propice à l’expérimentation.

Pour ce qui est du rangement, je préconise d'avoir des espaces de rangements clairs, bien définis: espace pour les jeux, les vêtements, les draps, etc. Donne des informations claires pour que ton enfant comprenne facilement où se range tel objet et comment se range tel objet. Si le rangement est aléatoire, dans le sens: jamais le même, il est compliqué de demander à ton enfant de ranger. Donne-lui l'opportunité de ranger seul en mettant des bacs de jeux identifiés avec des photos du jeu. Si tout ceci n'est pas suffisant, met des photos sur les murs pour que ton enfant puisse identifier seul où et comment se range tel objet. Il a besoin d'un exemple alors fais avec lui ! Tu verras que le rangement devient un plaisir et n'est pas perçu comme une corvée.

Toutes ces expériences (oui, même le rangement), sont l'occasion pour lui de faire seul, de se tromper, de trouver une nouvelle solution et donc de persévérer pour enfin y arriver. La confiance en lui et en ses capacités s'accroit, lui donnant davantage l'envie d'aller explorer seul de nouvelles compétences. Il prend confiance et devient de plus en plus autonome. Ton bébé devient grand !

 

Ce qu’il faut retenir

Bon, maintenant que j’ai dit tout ça, voici une petit récap’ te permettant de créer un espace sain, adapté à ton l’enfant. Déjà, tu dois comprendre comment évolue ton enfant au travers de son développement. Dans tous les cas, le but est de lui donner envie d’explorer, d’encourager ses essais et de l’observer pour lui proposer de nouvelles expériences et donc un nouvel aménagement.

  • Dans sa chambre, l’idée est de créer un environnement suffisamment sécurisant pour qu’il souhaite s’y retrouver seul. Opte pour des couleurs qui ont des vertus apaisantes. La chambre n’est pas seulement un espace de sommeil. À toi de créer les espaces dont ton enfant a besoin, au regard de ce qu’il fait chaque jour.

  • L’espace sommeil, détente doit être limité en informations sensorielles. Propose-lui des explorations sensorielles et des livres de façon claires.

  • Laisser un espace libre est favorable pour les expériences motrices et imaginaires de ton enfant. Le laisser explorer sa motricité, c’est mettre sur son chemin des expériences juste un peu plus difficiles de ce qu’il fait déjà.

  • Ton enfant grandit, alors il va chercher à faire toutes les expériences dont son cerveau a besoin. Si tu proposes un environnement où tout est à sa disposition, tu favorises largement ses explorations et donc ses compétences psychomotrices. Ça ne veut pas dire qu’il ira plus vite dans son développement, ce n’est pas le but du tout. Non, ça veut dire qu’il sera plus compétent, plus serein dans ses acquisitions.

  • En ce qui concerne le rangement, deux choses à retenir : soit clair et montre l’exemple !

La vie devrait être un jeu toute la vie, essayons de permettre à nos enfants de garder leur âme d’enfant et de devenir des adultes épanouies et accomplies. L’environnement dans lequel tu le fais grandir est garant de tout cela ! À toi de jouer !

Prends bien soin de toi et de ton p’tit bout.

Marina Trillot

Marina Trillot
Psychomotricienne et décoratrice éco-responsable.

Marina propose des accompagnements en décoration éco-responsable, en prenant en compte le développement psychomoteur de votre enfant.
Ebook : L’aménagement de la chambre de ton enfant : les 5 pièges à éviter.

Retrouvez Marina sur Instragram @marinatrillot
et sur son site internet https://www.marina-trillot.com/

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